Fécondation

FECONDATION

La fécondation : union des gamètes mâle et femelle donne naissance à une cellule œuf diploïde appelée zygote, point de départ d’un nouvel individu.

Fécondation et méiose sont deux phénomènes biologiques complémentaires dans le cycle de développement de l’Homme : la méiose réduit le nombre de chromosomes à n c’est-à-dire cellule haploïde et la fécondation ramène le nombre 2n chromosomes : cellule diploïde

1)     La rencontre des gamètes : des conditions obligatoires

 Chez l’espèce humaine, la fécondation est naturellement interne : elle a lieu dans le tiers antérieur de la trompe de Fallop de la femme un à deux jours après l’ovulation lorsque l’ovocyte est fécondable et les spermatozoïdes sont capacités.

a-      Période de fécondité

La période de fécondité se définit par la période pendant laquelle le rapport sexuel du couple provoque de la procréation

Comme l’ovulation  qui est spontanée ne présente aucune manifestation externe plus évidente chez la femme, et que l’ovocyte II ne peut survivre que deux jours dans la trompe et les spermatozoïdes quatre à cinq jours dans la voie génitale femelle, on détermine  donc la période de fécondité : 4 à 5 jours avant l’ovulation et 1à 2 jours après l’ovulation .

b-     Cheminement des spermatozoïdes dans les voies génitales mâles et femelles

A la sortie des testicules, les spermatozoïdes sont encore immobiles, ils n’acquièrent leur mobilité qu’en traversant les canaux épididymaires où ils s’accumulent pour attendre l’éjaculation. Ils passent ensuite dans le canal déférant  dans lequel les vésicules séminales et la prostate secrètent des liquides spermatiques constituant un environnement favorable à leur survie

 

Inséminés dans le vagin lors du rapport sexuel, les spermatozoïdes subissent de très  sévère sélection exercée par la glaire cervicale (99% des spermatozoïdes sont éliminés). On estime par ailleurs que le tiers seulement des spermatozoïdes ayant franchi le col de l’utérus parvient jusqu’à l’orifice de la trompe. Dans la partie basse de ce conduit, s’effectue une nouvelle et importante sélection. Finalement, un faible nombre de spermatozoïdes (environ quelques centaines) sont présents simultanément près de l’ovocyte.     Des mécanismes de transports rapides (contractions de la musculature utérine et tubaire sous l’influence du liquide séminal) s’ajoutent au déplacement propre des spermatozoïdes. Les secrétions des voies génitales de la femme assurent la capacitation des spermatozoïdes, ce qui les rend aptes à la fécondation

2)     La fusion des gamètes

 

a- Cytogamie et Activation du gamète femelle

 

 


-Attirés par des récepteurs protéiques au niveau de corona radiata, des spermatozoïdes s’agglutinent autour de l’ovocyte II bloqué en métaphase II.

Les acrosomes des spermatozoïdes capacités libèrent des enzymes qui dégradent la zone pellucide du gamète femelle.

-Au début de la pénétration d’un spermatozoïde, des minuscules granulations de la zone périphérique du cytoplasme ovulaire libèrent leur contenu, ce matériel rejeté constitue la membrane de fécondation empêchant l’ovule d’être pénétré par des spermatozoïdes surnuméraires : il s’agit d’un mécanisme de protection contre la polyspermie.

-Au moment où le spermatozoïde pénètre, le gamète femelle bloqué au stade de l’ovocyte II, achève sa méiose et expulse le 2ème globule polaire : c’est le réveil physiologique de l’ovocyte II. Le noyau femelle est alors apte à fusionner avec celui du spermatozoïde.

b- Caryogamie (fusion des noyaux) et amphimixie

Cet acte essentiel de la fécondation réunit en un noyau unique les noyaux des deux gamètes : on obtient alors une cellule œuf ou zygote qui possède un noyau résultant d’apports paternels et maternels mélangés : cellule œuf diploïde

(n chromosomes du spermatozoïde + n chromosomes de l’ovule = 2n chromosome dans l’œuf)

Immédiatement après sa formation, cet œuf ou zygote ne tarde pas à entrer en division qui est une mitose pour donner 2 cellules, 4 cellules……… selon la formule N = 2n où N=nombre de cellules et n=nombre de mitoses

 

 

 

 

 

CAS DES JUMEAUX

Chez l’être humain, l’uniparité est la règle, mais les grossesses doubles se rencontrent fréquemment.

Il existe deux catégories de jumeaux 

- les faux jumeaux appelés dizygotiques ou bi-ovulaires, résultent de la fécondation par deux spermatozoïdes de deux ovules différents ; ils peuvent être de sexe différent  ou de même sexe  

- les vrais jumeaux appelés monozygotiques ou mono-ovulaires, sont issu d’un seul ovule fécondé par un seul spermatozoïde ; ils sont toujours de même sexe et, étant héritiers du même patrimoine génétique, se ressemblent de façon remarquable. La gémellité uni-ovulaire résulte d’une séparation en deux d’un germe unique. La séparation peut survenir à différentes étapes du développement.

 


Modifié le: Saturday 6 October 2018, 10:44