Brassages chromosomiques chez des organismes diploïdes

Les brassages chromosomiques chez les organismes diploïdes

Le brassage intrachromosomique

Chez l'individu diploïde, les croisements permettent de déterminer quels types de gamètes possédaient les parents et donc d'en déduire quel type de brassage génétique a subi la cellule. S'il n'y a pas eu de brassage intrachromosomique, on dit que les gamètes sont de type parental ( les chromosomes sont tels qu'ils ont été transmis par les parents). En revanche, si les gamètes sont de type recombiné, on peut avec certitude dire qu'il y a eu des échanges d'allèles entre chromosomes homologues. Ces derniers ne représentent qu'une minorité des gamètes produits.

Le brassage intrachromosomique est assuré par les crossing-over. Il s'effectue lors de la prophase de la première division de la méiose. Des échanges de segments de chromatides homologues peuvent alors intervenir. Bien entendu, ce crossing-over n'entraîne une modification que dans le cas où l'individu est hétérozygote pour le gène concerné.

La fréquence des crossing-over dépend de l'éloignement des locus ( localisation d'un gène sur le chromosome) des gènes.
 


Le crossing-over chez l'organisme diploïde

Le brassage interchromosomique

Il a lieu pendant la première division méiotique, après le brassage intrachromosomique, et assure la séparation des chromosomes homologues présents dans la cellule diploïde et forme des lots haploïdes : chaque cellule fille reçoit l'un ou l'autre des homologues de chaque paire, et ce de façon aléatoire et indépendante d'un quelconque phénomène.

Le résultat de ces deux brassages donne un nombre très important de gamètes tous différents et donne la possibilité d'une infinité de combinaisons génétiques différentes.
 


 

 


 
 
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Modifié le: Thursday 6 September 2018, 10:19