Gène homéotique chez la drosophile

Gènes homéotiques chez Drosophila melanogaster

D. melanogaster se prête bien aux croisements classiques de la génétique formelle en raison de sa petite taille, de la facilité d'élevage de larges populations, de son bref cycle de vie et de ses mutations, aisément identifiables par les phénotypes correspondants. Comme son élevage est peu coûteux, peu encombrant et sans danger, il peut être facilement mené dans un établissement d'enseignement. 
Les mutations les plus pratiques à utiliser sont celles affectant la couleur des yeux (mutation white : oeil blanc) ou la forme des ailes (vestigial : aile réduite et chiffonnée) car elles sont détectables par une simple observation à la loupe binoculaire. La drosophile présente également des mutations homéotiques, notamment antennapedia, caractérisée par la présence de pattes à la place des antennes et bithorax caractérisée par la présence de deux paires d'ailes. 
Seules ces mutations homéotiques sont présentées ici.

Mutation antennapedia
Cette mutation homéotique conduit à la formation d'une mouche possédant des pattes à la place des antennes.


 Drosophile sauvage

Mutant antennapedia

Mâle sauvage

Mâle antennapedia


 

Tête de drosophile sauvage

Tête de mutant antennapedia

 

 


Mutation ultrabithorax

 Cette mutation homéotique conduit à la formation d'une mouche possédant une paire d'ailes supplémentaire à la place des balanciers.

Drosophile sauvage

Mutant ultrabithorax

D'autres mutants ultrabithorax

 



Modifié le: Thursday 6 September 2018, 09:39