Gène homéotique chez la drosophile
Gènes homéotiques chez Drosophila melanogaster
D. melanogaster se prête bien aux croisements classiques de la
génétique formelle en raison de sa petite taille, de la facilité d'élevage de
larges populations, de son bref cycle de vie et de ses mutations, aisément
identifiables par les phénotypes correspondants. Comme son élevage est peu coûteux, peu encombrant et sans
danger, il peut être facilement mené dans un établissement d'enseignement.
Les mutations les plus pratiques à utiliser sont celles affectant la couleur
des yeux (mutation white : oeil blanc) ou la forme des ailes (vestigial :
aile réduite et chiffonnée) car elles sont détectables par une simple
observation à la loupe binoculaire. La drosophile présente également des
mutations homéotiques, notamment antennapedia, caractérisée par la présence
de pattes à la place des antennes et bithorax caractérisée par la présence de
deux paires d'ailes.
Seules ces mutations homéotiques sont présentées ici.
Cette mutation homéotique conduit à la formation d'une mouche possédant des pattes à la place des antennes.
Mutation ultrabithorax
Cette mutation homéotique conduit à la formation d'une mouche possédant une paire d'ailes supplémentaire à la place des balanciers.
Drosophile sauvage |
Mutant ultrabithorax |
D'autres mutants ultrabithorax |