Parturition et lactation

      Parturition et lactation

a-      Au terme de la grossesse, de nombreux bouleversements hormonaux ont pour conséquence la parturition ou accouchement

 La sécrétion de cortisol par le fœtus modifie l’activité placentaire et permet à l’utérus de se contracter.

Des mécanismes nerveux et hormonaux assurent l’amplification des contractions utérines. La post-hypophyse de la mère sécrète une hormone : l’ocytocine qui stimule les contractions utérines. Cette sécrétion est facilitée par les œstrogènes placentaires, mais aussi par les contractions utérines qui, par voie nerveuse stimulent les neurones hypothalamiques. Les prostaglandines, sécrétées par l’endomètre et les annexes embryonnaires stimulent aussi l’utérus.

 

 

 Sous l’effet de ces contractions, le col de l’utérus se dilate et s’ouvre, les membranes des annexes embryonnaires se rompent : c’est l’ouverture de la « poche des eaux ». Le fœtus s’engage dans le col dilaté puis dans le vagin : il est finalement expulsé, habituellement tête la première, suivi de peu par le placenta (c’est la délivrance).

b-     Après la naissance, le nouveau-né dépend encore en nourriture du lait maternel : c’est la lactation ou allaitement.

La première succion du mamelon par le bébé crée un réflexe au niveau de l’adénohypophyse de la mère qui sécrète une hormone la prolactine stimulantles glandes mammaires à produire du lait : c’est la montée laiteuse

La prolactine libérée par l’adénohypophyse a une action stimulatrice sur la persistance du corps jaune gravidique dans l’ovaire pendant la période de lactation. Cette persistance du corps jaune dans l’ovaire empêche l’évolution des nouveaux follicules ce qui explique l’absence  des cycles sexuels donc des règles durant la grossesse et quelques mois de la lactation

 

 

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Modifié le: Saturday 6 October 2018, 11:07