Vue d’ensemble sur le Règne végétal (htlm)
VUE D’ENSEMBLE SUR LE REGNE VEGETAL
CARACTERE DES VEGETAUX :
Les végétaux sont privés de sensibilité et incapables de mouvement volontaire : c’est en cela qu’ils se distinguent des animaux.
D’autres parts, la plante est formée de cellules limitées en membrane inextensible, faite d’une substance dure : la cellulose, qui se fixe dans leur forme. Condamnés à l’immobilité, la plante peut cependant se nourrir sur place, grâce à une matière verte : la chlorophylle, qui transforme les produits minéraux absorbés en aliments organiques assimilables.
Exactes, quand on compare les animaux et les végétaux supérieurs, ces dissemblances sont biens moins tranchées quand il s’agit d’être doué d’organisme moins compliqués. A mesure en effet, qu’on descend des êtres les mieux organisés vers les degrés inférieurs des deux règne, on voit la ligne de démarcation s’en cers et disparaître. Chez les plantes, la matière verte peut manquer, comme les champignons, et la cellulose faisant parfois défaut, certaines cellules végétales deviennent mobiles telles les zoospores de quelques Algues et les anthérozoïdes de la plupart des crystogames. Inversement, les animaux inférieurs n’ont ni système nerveux, ni tube digestif ; leur structure est plus simplifiée et certains, telles que les hydres vertes, possèdent la chlorophylle.
Pour nous en tenir au caractère le plus exclusive, retenons que les végétaux se différencient des animaux surtout par des cellules à membres cellulosiques.
CLASSIFICATION DES VEGETAUX
Les plantes répandues à la surface de la terre sont extrêmement nombreuses. On en connaît actuellement plus de 200 000 espèces et, de temps en temps, dans leurs excursions, les botanistes en découvrent encore de nouvelles.
Pour les étudier, il est indispensable de les classer avec méthode .Classer des plantes : c’est regrouper ensemble celles qui présentent des caractères communs, qui ont « un air de famille ».
Autrefois les botanistes classaient les plantes artificiellement, d’après les caractères d’un ou deux organes, comme la corolle, les étamines .Ce système présente l’inconvénient de séparer des végétaux très ressemblants et d’en réunir d’autres, de formes très différentes.
Depuis 1789, on a adopté la classification naturelle de Jusseu, base sur le principe de la subordination des caractères .elle consiste à établir les divisions de premier ordre sur les caractères tires des organes les plus importants et de se servir, pour fonder les groupes les moins élevés, des caractères secondaires.
Les termes choisis pour désigner ces différents groupes botaniques sont les même qu’en zoologie et dans le même ordre.
On peut classer les végétaux en 4 embranchements dont voici les traits distinctifs :
- Phanérogrammes : fleurs, racines, tiges, feuilles.
- Cryptogames vasculaires : racines, tiges, feuilles.
- Muscinées : tiges feuillées.
- Thallophytes : thalle
Des caractères moins important fondent principalement sur l’étude des organes de production, ont permis de subdiviser :
- Les embranchements en classes ;
- Les classes en ordres ;
- Les ordres en familles ;
- Les genres en espèces.
L’espèce forme le plus simple et sert la base à la classification .On admet que deux plantes sont de même espèce quand elles possèdent le maximum de caractères botaniques communs.
Les variations accidentelles de dimensions, de formes, de couleurs, n’interviennent pas dans le discernement des espèces, mais servent seulement à caractériser les diverses variétés d’une même espèce.
CARACTERES DES EMBRANCHEMENTS
PHANEROGRAMMES :
Les phanérogrammes sont des plantes pourvus de fleurs apparentes, de racines, de tiges, et de feuilles.
Cet embranchement est formé de deux sous embranchement : les Angiospermes et les Gymnospermes.
Les Angiospermes ont :
Les ovules renfermés dans un ovaire clos ;
Un ou plusieurs stigmates destinés à recevoir le pollen.
D’après le nombre de cotylédons de leurs graines, les Angiospermes comprennent les Dicotylédones et les Monocotylédones.
*Les dicotylédones
Elles ont une graine munie de deux cotylédons ; les feuilles à nervures ramifiés et les pièces florales disposés le plus souvent par quatre, cinq ou leurs multiples.
D’après la forme ou l’absence de la corolla, on les divise en trois ordres : les dialypétales, les gamopétales et les Apétales.
a. Les dialypétales ont des pétales libres entre eux, de manières qu’on peut détacher sans arracher ni déchirer les autres. A cet ordre appartiennent les familles suivantes :
- Renonculacées ; exemple : la renoncule.
- Crucifères ; exemple : la Giroflée
- Légumineuses ; exemple le pois.
- Rosacées ; exemple : l’Eglantier
- Ombeillères ; exemple : la Carotte.
b. Les Gamopétales ont des pétales plus ou moins soudés
Exemple :
Champignons de couche : Embranchements des Thallophytes
Mousses de Jardinier : Embranchements de Muscinées
Les Fougères : embranchements de Cryptogames Vasculaires
Fraisier : Embranchements des Phanérogrammes.
c. Les apétales sont dépourvues de pétales
Exemple : le chêne
CLASSIFICATION DES VEGETAUX
Les végétaux comme les animaux présentent de grandes différences dans leurs formes, leurs dimensions, leurs structures, leurs manières de vivre.
En tenant compte de ces différences, on les repartit en groupes plus ou moins étendues, on les CLASSE.
Toutes les plantes possèdent quelques caractères communs :
1. Formés de cellule
2. Elles vivent (naissent, mangent, digèrent, s’accroissent, se reproduisent et meurent)
3. Les plantes à chlorophylles puisant le carbone du gaz carbonique de l’air et de l’eau. Les plantes sans chlorophylles trouvent le carbone dans les substances organiques mortes (elles sont saprophytes) ou dans les êtres vivants (elles sont parasites).
4. Les plantes sont quasi-immobiles et la plupart fixées.
Tels sont les caractères généraux du REGNE VEGETAL.
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