VARIABLES
ALEATOIRES
1- On considère la variable aléatoire X qui
prend les valeurs 0 et 1 avec les probabilités respectives et .
1° Donner le tableau et le graphique de
la loi de probabilité.
2°
Donner le tableau et le graphique de la fonction de répartition.
2- On lance deux pièces non truquées et l'on
note X la v.a. relative au nombre de
"faces" obtenu par ce lancer;
1° Donner la loi de probabilité et la
fonction de répartition de X.
2°
Calculer l'espérance mathématique de X et sa variance.
3- On considère pour une v.a.
X la loi de probabilité définie par le tableau :
valeurs xi de X |
0 |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
pi
= p (X = xi) |
|
|
|
|
|
|
Calculer
l'espérance mathématique et la variance de X.
4- On considère la loi de probabilité de la
variable aléatoire X, définie par le tableau suivant :
xi |
7843 |
7845 |
7847 |
7849 |
7851 |
pi |
0,1 |
0,2 |
0,3 |
0,3 |
0,1 |
1° Déterminer la loi de probabilité de
la v.a. : .
2° Calculer l'espérance mathématique et
la variance de Y.
En
déduire l'espérance mathématique et la variance de X.
5- Une loterie est composée de 1000 billets. L'un
d'entre eux gagne le gros lot qui est de
6- Deux joueurs A et B misent respectivement une pièce de
1° X et Y étant les v.a.
gain de A et gain de B, donner leurs lois de probabilités et leurs espérances
mathématiques.
2°
Le jeu est-il équitable ?
7- Un sac contient 9 jetons numérotés de 1 à 9
indiscernables au toucher.
1° On tire au hasard simultanément 3
jetons du sac (on se place dans
l'hypothèse d'équiprobabilité).
On appelle X la variable aléatoire
indiquant le nombre de numéros impairs figurant parmi les 3 numéros d'un
tirage.
a) Donner la loi de probabilité de X.
Calculer son espérance mathématique et
sa variance.
b) Quelle est la probabilité pour que la
somme des 3 numéros d'un tirage soit paire ?
8- Un sac contient 8 jetons numérotés. Trois
portent le numéro 1, deux autres le numéro 2, deux autres le numéro 5 et enfin
un seul porte le numéro 10.
On tire simultanément deux jetons du
sac. Tous les tirages de deux jetons sont équiprobables.
1° a) Quelle est la probabilité de tirer
deux jetons portant le même numéro ?
b) Quelle est la probabilité de tirer
deux jetons portant tous les deux un numéro impair ?
2° Soit X la variable aléatoire qui, à
chaque tirages de deux, associe la somme des numéros de ces jetons.
a) Préciser l'ensemble des valeurs de la
variable X.
b)
Déterminer sa loi de probabilité et son espérance mathématique.
9- Soit n un
entier naturel au moins égal à 4. D'une urne contenant n boules blanches et n boules moires, on
extrait simultanément 4 boules.
On admet que tous les tirages de 4
boules sont équiprobables et l'on désigne par X la variable aléatoire qui
associe à chaque tirage le nombre de boules blanches obtenues.
1° Donner la loi de probabilité de X.
2° Calculer l'espérance mathématique et
montrer que c'est indépendant de n.
3°
Pour n ³ 4 on pose un
= p(X=2). Quelle est la limite de un lorsque n tend vers l'infini ?
10 - Un sac contient 4 jetons noirs et 4 jetons blancs ; on tire 4 jetons du sac. On suppose que les différents tirages sont équiprobables.
Soit n le nombre de jetons noirs tirés
et soit la variable aléatoire X=2n-4.
1° Dans une première expérience, on tire les quatre jetons simultanément ; déterminer la loi de probabilité de X, son espérance mathématique et son écart-type.
2° Dans une deuxième expérience, on tire les quatre jetons, l'un après, avec remise ; déterminer la loi de probabilité de X, son espérance mathématique et son écart-type.
11 – Un joueur de
tennis effectue une mise une jeu. Pour cela, il a droit à deux tentatives : un
premier service, suivi, s'il n'est pas réussi, d'un deuxième service.
La probabilité pour que le premier service réussisse est ; s'il a échoué, la probabilité pour que le deuxième service réussisse est .
Lorsque les deux services échouent, on dit qu'il y a "double faute" ; sinon la mise en jeu est réussie.
1° a) Déterminer la probabilité pour que, sur une mise en jeu, ce joueur fasse une double faute.
b) Déterminer la probabilité pour que la mise en jeu soit réussie.
2° Ce joueur participe à un entraînement publicitaire organisé par son club et patronné par un magasin de sport. Il s'agit, pour lui, d'effectuer 10 mises en jeu successives (dont les résultats sont indépendants les uns des autres). Chaque mise en jeu réussie lui permet de gagner une balle. Soit X la variable aléatoire réelle égale au nombre de balles gagnées.
a) Exprimer p(X=k) en fonction de k entier entre 0 et 10.
Donner des valeurs numériques approchées de p(X=9) et p(X=10).
b) Déterminer la probabilité pour que ce joueur gagne au moins 9 balles.
c) Calculer E(X).
12 – Une partie de loterie consiste à lâcher une bille dans un appareil qui comporte six portes de sortie, numérotées de 1 à 6. Soit X la variable aléatoire égale au numéro de la porte de sortie franchie par la bille. Sa loi de probabilité est donnée par le tableau suivant :
i |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
p (X=i) |
|
|
|
|
|
|
La règle du jeu
est la suivante : un joueur mise 2 francs ; il reçoit 12 francs si les portes 1
ou 6, 2 francs si elle franchit les protes 3 ou 4. les portes 2 et 5 ne
rapportent rien.
Le gain d'un joueur est la différence entre ce qu'il reçoit à l'issue de la partie et sa mise.
1° Soit Y la variable aléatoire représentant le gain d'un joueur dans une partie.
a) Quelles sont le valeurs possibles de Y ?
b) Déterminer la loi de probabilité de Y.
c) Le jeu est-il équitable ? (un jeu est équitable si l'espérance mathématique du gain est nulle.)
2° Un joueur fait 5 parties successives, dont les issues sont supposées indépendantes.
Donner sous forme décimale au millième près :
a) la probabilité que le gain total du joueur à l'issue des cinq parties soit nul ;
b) la probabilité que le joueur reçoive au moins une fois 12 francs.
13- Pour un libraire, le nombre d'exemplaires d'une
certaine revue qu'il vend par semaine définit une v.a.
X dont l'observation a permis de préciser la loi de probabilité :
xi |
0 |
1 |
2 |
3 |
4 |
p
(X= xi) |
0,2 |
0,2 |
0,3 |
0,2 |
0,1 |
1° Représenter graphiquement la
fonction de répartition de X.
2° Calculer l'espérance mathématique et la variance
de X.
3° Chaque exemplaire vendu par le libraire lui
rapporte un bénéfice de
4° Le libraire commande n exemplaires par semaine.
Pour quelle valeur de n l'espérance de bénéfice est-elle maximale ?
14 -Un test d'aptitude consiste
à poser à chaque candidat une série de quatre questions indépendantes. Pour
chacune d'elles, deux réponses sont proposées dont une et une seule est
correcte. Un candidat répond chaque fois au hasard (on suppose donc l'
équiprobabilité des réponses).
On
note V une réponse correcte et F une réponse incorrecte, exemple : VFFV
signifie que la première et la quatrième réponses sont correctes et la deuxième
et la troisième sont incorrectes.
1. Etablir la liste des seize résultats possibles
(que l'on pourra présenter à l'aide d'un arbre).
2. Quelle est la probabilité pour que le candidat
donne la bonne réponse :
a. à la première question posée?
b. à une seule des quatre questions posées ?
c. aux quatre questions posées ?
3. Soit X la variable aléatoire égale au nombre de
réponses correctes données par le candidat.
a. Donner les différentes valeurs prises par X.
b. Donner la loi de probabilité de X.
c. Calculer l'espérance mathématique de X.
4. Un candidat sera reconnu apte s'il donne au moins
trois réponses correctes. Quelle est la probabilité qu'un candidat répondant au
hasard soit reconnu apte ?
15 . Pour les questions 1 et 2,
on donnera les résultats sous forme de fraction et sous forme décimale
approchée par défaut à 10−3 près.
Un enfant joue avec 20 billes : 13 rouges et 7
vertes. Il met 10 rouges et 3 vertes dans une boîte cubique et 3 rouges et 4
vertes dans une boîte cylindrique.
1. Dans un premier jeu, il choisit
simultanément trois billes au hasard dans la boîte cubique et il regarde
combien de billes rouges il a choisies. On appelle X la variable
aléatoire correspondant au nombre de billes rouges choisies.
a. Déterminer la loi de probabilité de X.
b. Calculer l'espérance mathématique de X.
2. Un deuxième jeu est organisé de telle sorte que
l'enfant choisisse d'abord au hasard une des deux boîtes, puis qu'il prenne
alors une bille, toujours au hasard, dans la boîte choisie.
On considère les événements suivants :
C1 : "L'enfant choisit la boîte
cubique",
C2 : "L'enfant choisit la boîte
cylindrique",
R : "L'enfant prend une bille rouge",
V : "L 'enfant prend une bille verte".
a. Représenter par un arbre pondéré la
situation correspondant à ce deuxième jeu.
b. Calculer la probabilité de l'événement R.
c. Sachant que l'enfant a choisi une bille
rouge, quelle est la probabilité qu'elle provienne de la boîte cubique ?
a. Exprimer, en fonction de n, la probabilité
pn que l'enfant ait pris au moins
une bille rouge au cours de ses n choix.
b. Calculer la plus petite valeur de n pour
laquelle .
16 - Un jeu consiste à tirer
simultanément trois boules d'une urne contenant six boules blanches et quatre
boules rouges.
On suppose que tous les tirages sont équiprobables.
Si les trois boules tirées sont rouges, le joueur
gagne 1000 Ar ; si exactement deux boules tirées sont
rouges, il gagne 150 Ar et si une seule est rouge il
gagne 40 Ar. Dans tous les autre cas, il ne gagne
rien.
Soit X la variable aléatoire qui prend pour valeurs
le gain en euros du joueur lors d'un jeu.
1°) Déterminer la loi de probabilité de la variable
aléatoire X.
2°) Pour un jeu, la mise est de 100 Ar. Le jeu est-il favorable au joueur,
c'est-à-dire l'espérance mathématiques est-elle strictement supérieure
à 100 ?
3°) Pour l'organisateur, le jeu ne s'avérant pas
suffisamment rentable, celui-ci envisage deux solutions:
_ soit augmenter la mise de 10 Ar,
donc passer à 110 Ar,
_ soit diminuer chaque gain de 1 Ar,
c'est-à-dire ne gagner que 990 Ar, 140 Ar ou 30 Ar.
Quelle est la solution la plus rentable pour
l'organisateur ?